Alors que nous assistons ce week-end, en direct mais impuissants, à un accident nucléaire tragique sur le site de Fukushima Daiichi au Japon, nous sommes furieux de l’inconséquence des dirigeants qui gouvernent les pays les plus industrialisés du monde.
25 ans après Tchernobyl, même silence assourdissant des politiques, et parole aux experts officiels et à leurs discours techno-lénifiants.
25 ans après Tchernobyl, les pouvoirs en place utilisent les mêmes ficelles. A l’époque, le nuage s’était arrêté à la frontière. Aujourd’hui, quand la version de la « petite fuite », du « petit incident », ne tient plus, alors on nous promet la transparence absolue sur les conséquences... pour les territoires français du Pacifique.
Non monsieur Sarkozy, le nucléaire n’est pas une énergie de l’avenir.
Non monsieur Fillon, la France et le Japon ne doivent pas être « les porte-parole au niveau mondial d’une utilisation raisonnée de l’énergie nucléaire ».
A tous les partis aux responsabilités, qui promeuvent selon les camps le développement du nucléaire ou une réduction modérée de son utilisation, nous redisons qu’il est temps d’ouvrir les yeux. Il n’est jamais trop tard pour reconnaître, devant la réalité des faits, qu’on a fait fausse route.
Qu’on ne nous accuse pas de récupération de la tragédie nippone.
La constance du combat des écologistes contre le nucléaire rend encore plus insupportable le fait que nos alertes ne soient pas entendues
Un autre modèle de développement est pourtant possible.
Hélène Gassin, vice-présidente (Europe Ecologie Les Verts) de la région Ile-de-France.
Jean-Philippe Magnen, vice-président (Europe Ecologie Les Verts) de la région Pays-de-la-Loire
Matthieu Orphelin, vice-président (Europe Ecologie Les Verts) de la région Pays-de-la-Loire
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Dernière mise à jour : mardi 14 mars 2023