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Publié : 9 mars 2010

Après Xynthia : communiqué de presse de l’association Vert Pays Blanc et Noir

Après Xynthia, les Communes et Cap Atlantique doivent revisiter le projet de SCOT, les PLU, et les schémas d’aménagement

C’est aujourd’hui une évidence qui fait les titres des journaux, et l’objet de déclarations de quasiment tous les responsables politiques : la tempête oblige à une remise en question de l’aménagement du littoral français.

Dans une interview à Presse-Océan, le géographe Paul Fattal nous dit qu’ « il faut se souvenir que la submersion est un phénomène naturel dans un grand nombre de zones littorales », et une carte publiée par Ouest-France vendredi montre clairement l’importance des risques d’inondation sur notre territoire.

Notre association Vert Pays Blanc et Noir a placé en bonne place dans ses statuts l’action pour un urbanisme qui reste dans le cadre d’un développement soutenable.

C’est dans cet esprit que nous participons depuis le début à l’action contre les constructions prévues en bordure immédiate des marais salants de Guérande, à côté de l’étier du Pouliguen.

Il apparaît clairement aujourd’hui que l’inscription de ces terrains comme constructibles dans le POS, puis dans le PLU (plan local d’urbanisme) de Guérande, était contraire au principe de précaution qui devrait être la règle dans l’établissement des documents d’urbanisme.
Nous constatons avec satisfaction la mobilisation de tous les acteurs institutionnels pour une remise en état dans les meilleurs délais et une consolidation des ouvrages de protection de l’habitat existant et des salines.
Mais au-delà des interventions urgentes et des aides indispensables, il faut penser à l’avenir.

Les plans d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) des communes et de la communauté d’agglomération doivent intégrer les réalités liées à la modification du trait de côte constatée ou à venir, compte tenu de la montée des eaux.
Même si le GIEC ne donne qu’une fourchette d’élévation du niveau de la mer, la prise en compte du bas de la fourchette et de la conjonction d’événements climatiques importants mais pas exceptionnels comme ceux constatés le 28 février, doit entraîner une révision des zones aménageables et urbanisables et des règlements attenants dans nos communes.

En tant qu’association de défense des habitants des communes de la presqu’ile, et des usagers de la nature, lorsque l’environnement, le cadre de vie, et d’une manière générale la qualité de la vie, sont en cause, nous demandons donc aux élus de la Presqu’ile de revoir l’ensemble des documents d’urbanisme à la lumière de ce que cette tempête catastrophique nous a rappelé.